Les “Jardins de vie” à visée thérapeutique sont désormais de plus en plus connus / reconnus. Ils sont très souvent associés aux personnes âgées. Pour l’ensemble des résidents d’un EHPAD, ou bien dans le cadre d’un PASA, d’une unité de vie protégée pour des personnes souffrant de maladies neuro-dégénératives (Alzheimer) ou d’une unité pour personnes handicapées vieillissantes, le jardin apporte incontestablement de nombreux bienfaits par le contact avec la nature. On voit également de plus en plus de “Jardins de Vie” dans des structures hospitalières ou des établissements médico-sociaux accueillant des personnes porteuses de handicap de tout type ou bien souffrant de pathologies psychiatriques.
Or il est un domaine dans lequel le “Jardin de Vie” a pleinement son sens : l’addictologie. De nombreux structures accompagnant des patients pour les aider à lutter contre des addictions aux produits psychotropes, à l’alcool et au tabac, prennent conscience de l’intérêt de l’hortithérapie en tant que support de soins et de thérapie non-médicamenteuse.
Dans un article publié le 30 septembre sur son site internet, France Info relate l’expérience menée par les spécialistes du service d’addictologie de l’hôpital Pasteur à Colmar, dans le Haut-Rhin : “Notre idée est de construire un jardin pour que les gens apprennent à prendre soin des végétaux, des plantes, pour en fait prendre soin d’eux-mêmes.”
Les premiers résultats de l’utilisation sont très encourageants, comme l’exprime Philippe, un des patients du service : “J’ai développé une relation avec les plantes que je mets en terre. Les voir pousser, c’est comme une construction, c’est le contraire de ce que j’ai fait toute ma vie, j’étais dans la fureur et la destruction, là je vis carrément l’opposé.”
Bravo à toute l’équipe de ce service qui s’est intéressée à cette démarche et s’est donné les moyens de mettre en place ce projet, au bénéfice des personnes qu’ils accompagnent.